jeudi 14 juin 2012

Et les hommes sont venus de Chris Cleave

Réservation et disponibilité:
Bibliothèque de Nendaz

"Et les hommes sont venus est un livre extraordinaire [...] tellement exceptionnel qu'on en a la chair de poule. [...] C'est un roman incroyable - horrifiant mais désopilant, tragique mais tonique, merveilleusement divertissant et remarquablement intelligent. J'espère que vous l'aimerez autant que moi." Ce coup de coeur de l'éditrice anglaise a été largement partagé par la presse, unanime et tout aussi dithyrambique, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Et en résumer l'histoire ne donne qu'une faible perception de ce tour de force littéraire : Pour sauver leur mariage, Sarah et son mari Andrew partent en voyage au Nigéria, mais sur une plage un événement inattendu les oblige à prendre une décision fatale qui va faire basculer leur vie. Sarah et Andrew font la rencontre d'une Nigérienne de seize ans, Petite Abeille, qui tente de fuir avec sa soeur les hommes qui ont décimé leur village. En 16 chapitres alternés, Petite Abeille, clandestine venue chercher refuge à Londres, et Sarah, rédactrice pour un magazine féminin, nous donnent leur version des événements. L'authenticité et la beauté de leurs voix portent le récit. L'une tente d'échapper aux terreurs du passé (le viol et la mort de sa soeur) et de trouver sa place dans la jungle londonienne, l'autre essaye de reconstruire une vie qui a volé en éclats après le suicide inexpliqué de son mari. Peu à peu, nous découvrons quel secret unit ces deux femmes qu'a priori tout oppose. Et pourquoi le mari de Sarah s'est donné la mort après avoir reçu un appel de la jeune Nigérienne... lui annonçant sa venue. Mêlant humour et désespoir, Chris Cleave nous parle ici du dilemme de la compassion, pris entre la tentation de l'égoïsme et celle du sacrifice au nom de la liberté. Le portrait magnifique de deux femmes et la rencontre de deux continents. (Source: www.payot.ch)

Un roman à deux voix, des voix de femmes: l'une fuyant les tueries du Nigéria, immigrée clandestine en Angleterre, l'autre fuyant les démons de son passé, de ses choix et le suicide de son mari. Magnifique, sublime, épatant: on pleure (beaucoup), on rit également du regard de Petite Abeille sur l'abîme entre les deux mondes. Véronique P.

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